Jugeons-en ce nombre impressionnant d’infrastructures publiques qui auraient pu être érigées si ce n’était ce goulot d’étranglement qu’est le foncier : une unité de la protection civile, un cantonnement de la garde communale, un collège pour le secteur d’Aït Aïssa Ouziane, une banque, logements sociaux, un stade municipal…
L’exiguïté foncière, dont souffre la municipalité de Maâtkas, ainsi que celle de Souk El Ténine, fait que tout développement d’infrastructure deviendrait aléatoire si l’on ne lève pas rationnellement cette contrainte.
Certains suggèrent la révision des Plans directeurs de l’aménagement de l’urbanisme (PDAU) et le Plan d’occupation du sol (POS).
D’autres proposent l’achat de terrains chez les particuliers, bien avant même toute tentative d’urbanisation nouvelle. En tout cas, il est aujourd’hui impératif de dégager des organismes juridiques à même de résoudre définitivement cette question pour que les autorités locales puissent agir pour un projet d’utilité publique.
C’est dire que c’est un véritable petit “Plan Marshall” qui est nécessaire pour venir à bout de cette préoccupation des autorités locales. Inutile de souligner que ce n’est pas seulement la circonscription de Maâtkas qui en souffre le martyre dans ce chapitre, dès lors que d’autres communes “montagnardes” telles que Béni Douala, Béni Yenni, Aïn El Hammam, Larbaâ Nath Irathen… sont logées à la même enseigne.
Idir Lounès
