Le CEM Boukhelifa-Lamara honore ses meilleurs élèves

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Au total : 48 élèves, ayant obtenu des félicitations ont été récompensés en présence de leurs parents et du personnel de l’établissement.

Première place au BEM

Depuis trois ans que le CEM Boukhelifa Lamara caracole au sommet du hit-parade des lauréats des examens de passage en 1re AS. Ce palmarès a été inauguré par une honorable 2e place au BEF, cession 2005. Puis de truster deux années de suite la première place à l’échelle de la wilaya. Avec un taux réussite de 87,34% en 2007 (69 reçus sur 79 candidats), le CEM Boukhelifa arrive largement en tête, loin devant le CEM de Boudjelil, 2e au classement crédité de 75% d’admis. De son côté, l’élève Missipa Haroune est admis avec 17,52, l’une des meilleures moyennes au BEM. Ce sont là, des résultats acquis après une année trépidante, dans un climat qui stimule le travail en collectivité et réconcilie l’élève avec le sens d’une scolarité sous-tendue par le goût de l’effort et portée par l’ambition de la réussite. Une réussite largement favorisée, selon le proviseur par “l’instauration au sein de l’établissement d’un climat de respect, la présence permanente du responsable sur le terrain et la création d’une communication fluide et honnête”. M. Hadroug n’a pas omis par ailleurs de féliciter ses professeurs dont il salut la volonté de l’esprit de sacrifice, avec notamment, l’organisation à l’intention des classes d’examens de séances d’études après 17 heures et de cours supplémentaires les lundis après-midi.

Moyens rudimentaires

“Nous travaillons avec les moyens les plus rudimentaires”, clama M. Hadroug, qui comprend mal que des résultats aussi éloquents puissent laisser de marbre, les autorités à tous les niveaux. En effet, nulle donation n’est venue récompenser cette somme d’efforts et de sacrifices consentis depuis des lustres. L’établissement en est encore aux classes roulantes, à une cour en piteux état, à l’absence d’un terrain d’EPS et au manque d’ordinateurs… “Je demande aux autorités de jeter un coup d’ail sur notre établissement”, lança notre interlocuteur comme on lance une bouteille à la mer.

N. Maouche

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