l Quarante-sept travailleurs contractuels de la commune de Boghni sont sous la menace de résiliation de leur contrat de travail qui les lie depuis plusieurs années à leur employeur, à savoir l’APC, dont les exécutifs qui se sont succédé ont toujours agi de sorte que ces emplois temporaires soient préservés, car il s’agit de l’avenir de responsables de familles qui n’ont d’autres ressources que celles de leur maigre mensualité. En effet, durant ce mois juin, telle une douche froide, tous les travailleurs, qui ont bénéficié d’un contrat d’une année qui devrait en principe courir jusqu’au mois de décembre, ont reçu de la part de l’APC un courrier leur signifiant qu’il est mis fin à partir du mois en cours à leur activité professionnelle au sein de l’APC. Mais, selon un fonctionnaire touché par cette mesure “cette procédure est illégale, puisque la résiliation des contrats et leur renouvellement ne peut s’effectuer qu’après l’expiration d’une période de 12 mois, soit la durée figurant dans le document (contrat) établi auparavant”.
Il semblerait que les responsables de l’APC n’avaient pas d’autres choix, notamment après le refus du receveur de la recette intercommunale de la daïra de Boghni de verser la paye des contractuels, mais en s’appuyant sur un courrier administratif émanant des services de la wilaya, portant sur la cessation de payement des contractuels. Cependant, la question que se pose actuellement les 47 travailleurs, c’est de savoir si cette mesure, somme toute impopulaire pour les élus locaux, concerne seulement la commune de Boghni où il sera élargi vers d’autres APC. Pour le moment, selon nos informations, rien n’indique qu’un tel problème soit posé dans les autres communes de la wilaya de Tizi Ouzou.
M. Haddadi
