»J’appelle l’ANP à intensifier la lutte contre le terrorisme ! »

Partager

Le discours du président de la République au MDN ce jeudi, à l’occasion de la célébration du 45e anniversaire de l’Indépendance nationale a brillé par des interpellations du chef de l’Etat sur certaines réalités de la vie nationale pour le moins préoccupantes à ses yeux.

Ainsi, sur la question du terrorisme, Boutflika, a appelé à ce que « la lutte contre les résidus du terrorisme redouble d’intensité », jugeant que « les agressions criminelles perpétrées, récemment à Alger et ailleurs, ont rappelé la nécessité absolue de ne point baisser la garde… » Auparavant, le chef de l’Etat avait également appelé à intensifier la lutte contre le terrorisme, non sans solliciter « la confiance du peuple à l’endroit de son armée. »

Rendant hommage aux membres de l’ANP et des autres corps de sécurité morts en défendant la République contre le terrorisme, il a tenu à adresser ses « vœux de manière toute particulière, à leurs proches (en) les assurant que la Nation reconnaissante honorera, envers eux son devoir moral et matériel qui demeurera un devoir sacré », s’est-il engagé.

Le chef de l’Etat s’agissant de l’hommage à la Révolution de Novembre, s’est dit “attristé” par le fait que  » nos jeunes n’en connaissent pratiquement rien ! « .  » Et dire que ce sont ces jeunes qui sont appelés à prendre la relève pour diriger l’Algérie « , a-t-il déploré.

Le chef de l’Etat, sur un autre chapitre, s’est, en une sorte de bilan des réalisations effectuées qu’il est à la tête du pays, félicité de nombre de points positifs de l’action de l’Etat. Entre autres, la baisse du chômage, le retour de la croissance, les équilibres économiques réussies…ce qui ne l’a pas empêché d’appeler à ne  » pas oublier  » une série de problèmes qui demeurent posés. Des handicaps dont, celui fondamental, sur lequel il s’est particulièrement appesanti, à savoir, la dépendance de l’économie nationale par rapport aux hydrocarbures.  » A Accra on me l’a rappelé « , a-t-il tenu à faire savoir, avant de juger que la responsabilité de ce problème n’est pas uniquement celle du gouvernement, elle est à imputer également à toute la société, particulièrement, les opérateurs économiques, dira-t-il.

 » Peu, très peu d’entre eux réalisent des projets d’envergures, et ils sont à saluer, mais les autres, en dépit des aides dont ils ont bénéficié de la part de l’Etat n’assument pas leur rôle à cet égard. » Et le chef de l’Etat d’avertir que  » la richesse d’un pays n’est pas dans les limonaderies ! « 

L’autre problème qu’il a longuement développé, concerne la dette interne du pays dont l’essentiel du volume, selon le chef de l’Etat, consiste en fonds d’assainissement et de financement  » d’entreprises publiques moribondes.  » Appelant à ce que cesse ce type de pratiques, il justifiera ses recommandations par le fait que  » l’ère n’est plus aux idéologies mais aux technologies « , ajoutant cependant qu’il  » interdit à ce que l’on interprète ces propos par le fait que je voudrais vendre ou brader ces entités parce que ce que je veux, c’est au contraire, assainir « , a-t-il précisé.

H. O.

Partager