l Ils sont nombreux ces nouveaux bacheliers, à se retrouver avec des noms “charcutés”. Une situation pour le moins cocasse et fort préjudiciable pour leur avenir. Les erreurs constatées dans la transcription de leurs noms risquent de leur jouer un mauvais tour, au moment de leur inscription.
Nous avons rencontré quelques uns de ces élèves, désemparés, se demandant comment agir pour que leur attestation de succès leur soit délivrée conformément à la transcription du livret de famille de leurs parents.
Nous avons retenu quelques exemples de noms dont les erreurs ne peuvent être imputés aux intéressés, comme ils tiennent à nous le préciser. Ainsi à l’intérieur d’un nom, la partie “Ihadj” a été transformée en “Oulhadj” pour nommer la jeune fille qui vient d’être admise. Rencontrée à la surveillance du lycée Ben Boulaïd, une autre élève se plaint de retrouver la date de naissance de sa cousine à la place de la sienne. Or, même si les deux filles sont nées la même année, les jours et mois de naissance sont différents (le 29 novembre pour l’une et le 13 janvier pour l’autre).
On nous a rapporté un autre cas où Lynda est devenue Lidya. Toutes ces anomalies concernent les admis qui se sont fait connaître. Au lycée Mustapha-Ben-Boulaid, on nous apprend que des dispositions avaient été prises pour éviter de telles situations. Ainsi “bien avant l’arrivée des convocations, les élèves avaient consulté les listes pour s’assurer que leurs noms étaient écrits correctement”. Des correctifs auraient été apportés lorsqu’il y avait erreur, et transmis à la direction de l’Education, nous a-t-on dit. Qui est responsable de telles anomalies ? Lorsqu’une seule erreur survient, vu le long chemin emprunté par les documents qui vont du lycée à l’Onec, en passant par l’académie, on peut la justifier par “l’erreur est humaine”. Malheureusement, elles sont nombreuses et mettent dans l’embarras des enfants au moment où ils devraient faire la fête. La question n’est plus de savoir qui est fautif mais plutôt qui doit prendre en charge le problème de ces enfants qui doivent s’inscrire à l’université sous leur vrai nom.
Nacer B.