Une extraordinaire floraison de l’activité commerciale est en train de voir le jour dans les deux communes de la circonscription de Maâtkas : en témoignent tous ces investissements de particuliers dans la réalisation de véritables “drugstores” et autres boutiques et magasins modernes.
En effet, depuis quelques années, le foisonnement de multiples commerces est plus qu’apparent. Supermarchés, supérettes et autres boutiques modernes sont érigées tout comme dans les sociétés de consommation. C’est comme si l’investissement se réduisait hélas !- au seul commerce, à tel point que les prix de location des boutiques au niveau des chefs-lieux communaux ont atteint des prix exorbitants à telle enseigne que tout le monde se demande si les locataires arrivent à s’en sortir.
En effet, force est de constater que le plus bas prix de location pour une simple boutique de 16 m2 ne pourrait “descendre” en dessous de la barre des 10 000 DA par mois, sans omettre que les propriétaires exigent l’acquittement au préalable des frais de 23 mois. Avec toutes ces charges, il n’est pas évident de dénicher un local au niveau des chefs-lieux.
Seule note positive à retenir, c’est de prime abord la concurrence impitoyable qui fait le bonheur des ménages, mais aussi cette nouvelle mentalité à l’occidentale des commerçants qui ont fait la leur cette devise : “Le client est roi !” Par ailleurs, il est méritoire de souligner également que le commerce informel (trabendo) est aussi florissant que celui légal, particulièrement dans la ville de Souk El Ténine où la majorité des “exposants” dans le marché bihebdomadaire de la localité relève de l’informel, au grand dam des commerçant imposables qui crient à la concurrence déloyale.
C’est dire enfin que le créneau commercial détrône tous les autres secteurs en matière d’investissement malheureusement, surtout qu’en matière de création d’entreprises de production, et par ricochet, de richesses, rien ne se profile à l’horizon.
Idir Lounès
