Le jeune chanteur, Kamel Chennane, qui vient de récidiver avec un nouveau produit bien accueilli par la frange juvénile, ne manque pas pour autant de se retrouver dans un conflit qui l’oppose à son ex-éditeur. Ainsi, l’artiste, qui nous a fait part de cette affaire, n’a pas manqué de préciser que cette dernière est déjà portée devant les tribunaux.
L’objet de la plainte se rapporte, selon le plaignant, à un différend autour des remises sur ces trois premiers produits diffusés par cet éditeur. Pis encore, le chanteur parle de manœuvres dilatoires de la part de cet éditeur. A le croire, l’accusé avait même osé mettre sur le marché un best-of en rassemblant les meilleures chansons de l’artiste sans qu’il soit consulté. Sur un autre registre, le plaignant se dit outré par les comportements de cet éditeur, et tient à aviser son public quant à ces manœuvres. Il dira en outre que même le numéro de téléphone mis sur la jaquette du CD best-of, ne lui appartient pas. Sur ce, l’artiste se démarque de cette production et de tout ce qui peut en découler.
Pour parer à toute mauvaise surprise, l’artiste précise que pour son compte, il n’a qu’un seul produit sur le marché, diffusé par la maison d’édition Maatkas Music de Tizi Ouzou. C’est sur la jaquette duquel il a mis ses propres numéros de téléphone pour dit-il “être plus que jamais proche de mon public qui veut entrer en contact direct avec moi”. Sur le sujet du conflit, l’artiste le situe autour du refus de cet éditeur de prendre en charge l’édition d’une chanson intitulée JSK en hommage aux exploits de cette équipe symbole de la Kabylie.
Là il dira “le refus injustifié de publier cette chanson (JSK) m’a conduit à comprendre que cet éditeur agit avec humeur puisqu’il semble bien qu’il n’aime pas cette équipe contre laquelle il nourrit une jalousie ou plutôt une haine. Cela même que je ne doit pas accepter en ma qualité d’artiste kabyle qui assume sa kabylité”. C’est dire que l’artiste ne compte pas courber l’échine, lui qui jure d’aller jusqu’au bout pour, selon ses déclarations, se battre contre la médiocrité et la perversion qui mine la vie artistique.
Notons enfin que toutes nos tentatives de joindre l’éditeur en question sont restées vaines, l’affaire reste à suivre d’autant qu’elle semble promettre d’autres rebondissements au cas où les allégations du plaignant s’avèrent accréditées par les autorités judiciaires. Nous y reviendrons.
L. K.