Les prix connaissent un net recul

Partager

l Après la hausse du prix du pétrole enregistré aux cours de ces derniers jours, le pétrole brut de référence de la mer du Nord a ouvert mercredi sur une légère baisse à Londres, dans un marché relativement stable, notamment après la hausse de la veille, et en attendant les stocks américains qui devaient arriver hier sur le marché de Londres.

Toujours dans la capitale du Royaume-Uni et sur l’Intercontinental Exchange de Londres, le baril de Brent pour livraison en septembre nouveau contrat de référence reculait de 61 cents, à 75,68 dollars, alors que sur le New York Mercantile Exchange aux USA, (Nymex), le baril de « Light sweet crude » pour livraison d’août gagnait 10 cents à 74,25 dollars, apprend-on auprès d’experts pétroliers.

Aux débuts de cette semaine, le baril de brent avait frôlé son record historique d’août, touchant 78,40 dollars, tandis que le cours du light sweet crude touchait un plus haut niveau depuis le 11 août 2006, à 74,50 dollars.

Le soutien par un équilibre mondial entre l’offre et la demande, jugé, par ailleurs, fragile par les investisseurs aux cours du pétrole ont fait que la tendance reste à la hausse.

De leur côté, les pays producteurs de pétrole, via l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a fourni 35,8% du pétrole mondial au cours du mois de juin, n’entend pas augmenter sa production de brut et ce, en dépit de la pression exercée par les pays consommateurs.

En effet, l’Opep maintient dans son rapport mensuel publié cette semaine, ses estimations d’une demande en hausse pour 2007 de 1,5% à 85,59 millions de barils/jour.

Outre les tensions qu’a connues le Nigeria, un fournisseur de pétrole, le niveau des réserves d’essence aux Etats-Unis d’Amérique continuent à préoccuper le marché, car jugées insuffisantes en cette période de vacances et de grands déplacements en voiture au pays de l’oncle Sam, qui devrait se prolonger jusqu’à la fin de l’été.

Syphax A. I.

Partager