L’association “Amazru” est née

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l Si certains pensent toujours que le mouvement associatif est en hibernation ou connaît une déliquescence, les jeunes ne l’entendent pas de cette oreille car ils savent pertinemment que ce n’est qu’en son sein, que tout peut se réaliser. Au niveau de la commune d’Aït Yahia Moussa, de nombreuses associations essaient tant bien que mal d’activer chacune dans son domaine, notamment sur le plan culturel.

Les jeunes du village de Tachtiouine ont créé leur propre association. En effet, après un long travail, l’Association “Amazru” ou en d’autres termes “l’Histoire” est née.

Celle-ci arrive au moment où le besoin se fait de plus en plus sentir, surtout en ce qui concerne l’écriture de l’histoire. Selon son président Madjid Talbi, des objectifs bien précis lui sont assignés : préservation du patrimoine culturel, écriture de l’histoire, célébration des dates historiques propres à la région. Pour une première action, les représentants de l’association ont tenu à récompenser tout d’abord les élèves admis aux différents examens de fin d’année. C’est vendredi dernier, qu’a eu lieu la remise des prix au profit de soixante-huit élèves dont quarante-huit ont réussi leur examen de la 6e. “Si nous avons commencé par récompenser ces lauréats, c’est parce que nous estimons qu’ils seront les hommes de demain. Et qu’ils apporteront par leurs études un plus dans l’écriture de notre histoire”, nous a précisé un membre d’Amazru.

Cette action a été une totale réussite. L’APC a contribué également de son côté pour que cet événement soit possible. En définitive, cette association vient se joindre à Thighri, à Tarwa n’Krim Belkacem, aux Amis de Krim Belkacem, à Tasuta n’Tfughalt et à bien d’autres. “La création d’un réseau commun de ce mouvement est indispensable en vue d’échanges et de convergence d’idées”, a tenu à souligner un membre de l’Association Thighri, invité à cette cérémonie.

La commune d’Aït Yahia Moussa est l’une des communes d’Algérie les plus riches par leur histoire, il est donc temps pour tous ces jeunes d’aller à la découverte de la mémoire de ce peuple, en vue d’éclairer les générations futures sur la participation de cette région, notamment durant la guerre de Libération nationale.

Amar Ouramdane

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