Les classes en amiante à éradiquer

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L’école primaire de Bouhaima, faubourg de la ville de Draâ El-Mizan, bénéficie de la réalisation de deux classes en dur.

En effet, cette décision est prise afin d’éradiquer définitivement deux locaux datant de l’époque coloniale. “Si ces deux classes vont être remplacées, ce n’est pas seulement parce qu’elles sont vieilles, mais c’est plutôt parce qu’elles contiennent de l’amiante”, nous a déclaré un enseignant ayant travaillé durant des années dans ces salles.

Effectivement, lors d’une virée sur les lieux, le directeur de l’école nous les a fait visiter. Deux taudis en tôle utilisés vers la fin des années 50 par l’armée coloniale.

Le directeur ainsi que les parents d’élèves ont maintes fois demandé leur fermeture car elles présentaient un danger pour la santé des écoliers.

Une commission d’hygiène s’est déplacée sur les lieux. Le constat a été fait : il faudra les remplacer pour préserver la santé des enfants. Cette initiative est saluée. L’année scolaire prochaine verra aussi l’ouverture d’une école primaire.

L’annexe du CEM Frères Harchaoui sera désormais affectée pour l’enseignement primaire. “C’est une bonne chose. Il n’y aura plus de double vacation à l’école Tallache et frères Tallache. Et puis, cela va arranger les enfants de la cité Caper et des lotissements voisins”, nous a déclaré une source locale.

Seulement, avons-nous constaté, cette infrastructure est à l’abandon total si bien qu’elle attend de nombreuses réfections allant de la peinture jusqu’aux transformations internes parce que les locaux ne conviennent pas aux enfants de cet âge.

En tout cas, cette école proposée à être baptisée “Mahfoud-Balabiod”, officier de police assassiné aux débuts des années 90 par des terroristes, a déjà sa carte scolaire. C’est un indice qu’elle va ouvrir ses portes.

Amar Ouramdane

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