Turbulence dimanche au centre-ville de Nacéria, 36 km à l’est de Boumerdès. En dépit de l’intervention de la force publique, 16 familles avaient refusé de quitter les logements qu’elles avaient squatté, la veille, dans le quartier précité jouxtant un marché.
Les familles concernées soutiennent qu’elles n’ont jamais été prises en charge par la municipalité en tant que cas sociaux ayant droit à un logement décent, alors que les unités immobilières (squattées) étaient à l’abandon depuis 17 ans. “Je ne peux continuer à louer un appartement ou masure chez des voisins pour une somme dépassant les 7 000 DA”, se plaint un chef de famille. Et comme d’autres chefs de famille, il rappellera que les multiples demandes adressées dans cette optique, aux responsables locaux n’ont jamais eu de suite. Les familles veulent être régularisées afin de pouvoir occuper en toute légalité les appartements squattés, y aura-t-il une solution à ce problème dans la commune de Laâziv.
Salim Haddou
