En quête d’un local accessible aux adhérents

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Depuis sa création, l’Association communale des handicapés pour l’insertion par le travail est en butte à de nombreux problèmes. Si certaines entraves trouvent quelquefois des solutions, le problème de local demeure la bête noire du bureau de l’association.

“Nous avons effectué de nombreux travaux au sein de ce local pour mettre à la disposition de nos adhérents un lieu de rencontre. D’ailleurs, depuis sa réfection, nombreux sont ceux qui se présent pour faire notre connaissance”, nous déclarera M. Hamid Ingrachen, en sa qualité de président de l’Achit de Draâ El Mizan. Et d’enchaîner : “Nous avons orienté toutes les personnes qui ont pris contact avec nous pour connaître leurs droits et constituer, par exemple, des dossiers pour bénéficier de l’AFS. Nous avons aussi mis à la disposition de certaines d’entre elles un matériel orthopédique”. Les membres de l’association tiennent toujours à leur projet à savoir l’insertion des handicapés par le travail.

Malheureusement, dira notre interlocuteur, l’inadaptation du siège de l’association reste un frein majeur pour lancer tout projet. A cet effet, Hamid Ingrachen nous cite le cas du club d’informatique. “Nous avons neuf micro-ordinateurs. En raison de la mauvaise situation du local, on n’a pas pu les rentabiliser”, dit-il. Et de s’interroger : “Comment voulez-vous qu’un handicapé moteur sur fauteuil roulant puisse descendre toutes ces marches d’escalier ?”.

Effectivement, lors d’une virée sur les lieux, il nous a été donné de constater que même une personne valide trouverait des problèmes à y accéder. Le président de l’Achit nous a fait savoir qu’il a depuis longtemps, sollicité les autorités locales pour mettre à leur disposition un local aménagé et conforme aux besoins de cette catégorie de personnes, mais en vain.

Les membres de cette association ont d’autres ambitions, mais ce lieu ne joue pas en leur faveur. “Il y a aussi de petits projets financés par la communauté européenne, mais on ne peut faire de demande si on n’a pas suffisamment d’espace”, conclut le premier responsable de l’Achit.

En tout cas, on ne parle et on ne s’intéresse à cette catégorie que deux fois par an : la Fête nationale des handicapés (14 mars de chaque année) et la Journée internationale des handicapés (3 décembre de chaque année).

Amar Ouramdane

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