A la conquête du bonheur perdu

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Le psychanalyste, Mohand Methia, vient de signer Le changement, c’est possible, un nouvel ouvrage thérapeutique aux éditions éponyme Methia.

C’est le fruit d’un travail passionnant de longue haleine. Né en 1951 à Seddouk dans la wilaya de Béjaïa et établi en France, M. Methia n’a jamais rompu son lien ombilical avec son cordon d’origine.

Ses fréquents déplacements dans le monde et en Algérie visent la vulgarisation de la guérison des maladies psychiques sans passer par l’usage de médicaments. Un usage parfois périlleux pour ceux qui souffrent de ces maux.

Seule la parole peut apporter la guérison pour ces personnes. Pour lui, il y a une suite dans le travail de ses œuvres puisque traitant du domaine des sciences sociales mais pas au niveau des idées.

Cet écrivain-psychanaliste, soucieux du bien-être humain a déjà à son actif plusieurs ouvrages. Des messages peuplés d’espoirs. Fort de ses nombreuses années de recherches et d’expérimentations dans le domaine des souffrances psychiques et des fonctionnements psychosomatiques, M.Methia se propose d’apporter des clés à la compréhension de l’être humain. « Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est l’Homme et l’univers dans lequel il vit(…) ce livre est destiné à vous changer si, en raison d’un rythme de vie qui aujourd’hui ne vous correspond pas ou en raison de votre souffrance, vous le décidez. », écrit-il dans le préambule de ce guide fortement thérapeutique. C’est aussi un véritable outil pour aider à changer un rythme de vie difficile. « Le changement est accessible à tous », concède-t-il.

Comment s’y prendre ? « Il faut oser les expériences nouvelles. L’effort qui éliminera les résistances au changement et promouvra l’acceptation, ne tardera pas à porter ses fruits », indique toujours ce psychanalyste au regard lucide mais surtout provocateur. Ce guide qui propose le changement à porter de main est fragmenté en deux parties. La première se donne l’objet de porter une définition à certains concepts préparatoires au changement à savoir l’homme, le cerveau, les croyances et leurs dépendances. La seconde partie aborde les étapes thérapeutiques pour aborder en douceur le changement.

L’acceptation et la communication y sont comme des clés de voûte. Des éléments ou des moyens indispensables pour réussir ce changement de cap en « arrêtant un passé douloureux et entreprendre le présent ».

Selon M.Methia, l’intelligence consiste à s’adapter à des situations nouvelles. De son avis, le vrai bonheur est à trouver dans le soulagement de la souffrance. « Le corps est une grande prison si on est mal dans sa peau. On ne peut s’y soustraire que par l’instruction », précise-t-il. Cependant, Il nuance son propos en affirmant qu’il est très difficile de s’y adapter en Algérie. Un pays ravagé par des croyances d’un autre âge où aller consulter un psychanalyste est toujours considéré comme un tabou de société. M. Methia n’en pense pas moins. Mais, il estime qu’il faut dépasser ces idées reçues. « On ne force pas le destin. On le forge au delà des imprévus qu’il faut éliminer », conseille-t-il. Par ailleurs, M. Methia, qui estime que ce livre est disponible en France et en Algérie, soulève un problème dans la chaîne de distribution. L’auteur du « changement c’est possible » compte se prêter à une séance de vente-dédicace dans sa région natale, Seddouk, entre le 1er et la 5 août prochain. Une autre vente y sera tenu après au niveau de la librairie El Kertassia au boulevard Amirouche à Alger. Ce psychanalyste n’est pas au bout de son œuvre livresque, chez lui, le souffle créateur est incandescent. Son prochain ouvrage portera sur l’Etre au monde. En somme, la série livresque de Methia, notamment son dernier ouvrage, vous donne l’occasion inespérée d’être « le maître d’œuvre de votre destin ».

Hocine Lamriben

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