Le désastre !

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C’est un véritable désastre écologique que l’on est en train de vivre au niveau de la région de M’chedallah, surtout que les incendies de forêts enregistrés ces dernières semaines, tendent à décimer le restant du tissu floral déjà mis à rude épreuve l’année écoulée.

En effet, et pas loin que le début de la semaine en cours, trois foyers d’incendies ont été déclarés dans les quatre coins de la circonscription.

Le premier est celui du lieudit Avaali, dans la commune de M’chedallah et qui a décimé plusieurs hectares de buissons ainsi que des champs cultivables.

Pis encore, cet incendie avait même causé la mort d’un paysan qui se trouvait sur place au moment où les flammes dévoraient son champ.

La victime, habitant du village de Raffour, avait, selon des témoins oculaires, été dévorée par les flammes ravageuses au moment où elle tentait d’éteindre le feu.

Malheureusement pour lui, ces brûlures ne lui ont pas permis de survivre encore puisqu’il mourra juste après qu’il fut transféré à l’hôpital de M’chedallah.

Quant aux deux autres foyers enregistrés cette semaine, et qui ne sont pas des moindres vu leur intensité et les dégâts occasionnés, se sont déclarés simultanément, le mardi dernier, au lieudit Ighil n’Sevt à Saharidj et Tikremtath dans celle d’Ahnif.

Les dégâts occasionnés sont colossaux puisque l’on déplore la destruction de plusieurs champs cultivables, sans compter la forêt ayant reçu un sacré coup. Ainsi, il est redoutable, qu’à la façon dont ces incendies redoublent de férocité mais surtout du manque de prévention au niveau de ces régions, le bilan des dommages risque bien de s’alourdir.

Les villageois sont astreint à plus de vigilance pour éviter l’irréparable. Les exemples ne manquent pas rappelons-nous des catastrophes dues à l’incendie de Beni Douala en 1994, qui a coûté à la population plusieurs vies humaines.

C’est dire qu’il est grand temps pour les services concernés de prendre les devants de la situation afin de prévenir des catastrophes pourtant prévisibles.

L. K.

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