Précisions

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Conformément au droit de réponse prévu par les textes régissant la profession, je vous demande d’insérer la présente mise au point faisant suite à l’article intitulé “Un syndicaliste en grève de la faim” de votre édition du 25 juillet 2007 paru sous la signature de Arezki Bougaci. Je m’élève et condamne formellement la légèreté des propos tenus par l’Union locale de l’UGTA et rapportés dans votre édition du 25/07/2007 relative à ma supposée inhumanité et irresponsabilité pour lesquels je me réserve le droit de répondre par voie judiciaire.

En effet si je compatis, personnellement, au fait qu’un travailleur en soit réduit à cette extrémité “ la grève de la faim”, je refuse que celle-ci soit utilisée comme moyen de pression pour travestir la réalité des faits et les responsabilités de chacun dans cette regrettable affaire.

Pour ce qui concerne le respect des lois et règlements, il est un principe universel de droit qui veut que le “pénal tienne le civil en l’état”. Une affaire étant pendante devant la justice, faisons-lui confiance et appliquons le verdict prononcé.

Le passé disciplinaire des deux agents incriminés ne plaide pas en leur faveur et le collectif ne soutient pas ce genre d’initiative individuelle qui frise le chantage, d’autant plus que la récidive est patente et que les instances syndicales ont été saisies sans y mettre le holà. Au lieu d’attaquer une direction de l’EDIMCO, particulièrement respectueuse des lois de la république, l’Union locale devrait se préoccuper de la situation organique de ses démembrement dont la section syndicale de l’EDIMCO qui n’a pas été renouvelée depuis six ans, ni justifié de sa représentativité et n’a tout simplement pas activé, faisant de la structure une coquille vide.

F.Derridj

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