“Capitalisation de la gestion du séisme”

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L’université M’hamed Bougara de Boumerdès a organisé mercredi et jeudi derniers, en partenariat avec Touiza et Touiza solidarité un séminaire sur la capitalisation de la gestion du séisme du 21 mai 2003. Représentants d’institutions étatiques, responsables d’associations humanitaires locales et internationales en plus d’autres spécialistes en aménagement et risques urbains ont pris part à cette rencontre scientifique. Principal objectif : dresser le bilan de la coopération entre les différents acteurs qui sont intervenus au lendemain du séisme. Lors de la première journée, différents intervenants ont successivement rappelé l’interaction qualifiée d’exemplaire entre les pouvoirs publics et la société civile, notamment dans l’organisation des premiers secours d’urgence au profit des sinistrés.Côté pouvoir public, on expose les moyens mis en œuvre par la DSP et la DAS (santé et action sociale) pour la prise en charge sanitaire et psychosociale des rescapés du cataclysme et l’intervention d’autres administrations locales, entre autres Sonelgaz et l’ADE pour le rétablissement des réseaux d’utilité publique.Toujours en phase d’urgence les associations humanitaires nationales et internationales (CRASMA, Médecins du monde, Fondation de France, handicape international…) ont fourni elles, une assistance médicale et psychologique aux blessés et autres handicapés suite au cataclysme.«C’était beaucoup plus un accompagnement moral qu’une assistance psychologique», a-t-on relevé. Selon une psychotérapeute, «le vrai soutien psychologique ne peut intervenir que lorsque les victimes seront relogées dans des bâtiments en dur, selon les normes parasismiques».Elle recommande cependant, l’installation de structures psychologiques perennes pour la prise en charge de la santé mentale des enfants. Lors de la deuxième journée, des spécialistes en aménagement du territoire ont précisé que 95% des bâtisses endommagées n’étaient pas contrôlées par les services du CTC. Et M. Chibane, responsable du CTC-centre, a répondu dans cette optique, que celui-ci n’était avant e 21 mai 2003 qu’un organisme consultatif. Une loi promulguée le 11 janvier 2004 fait maintenant selon lui, obligation aux entreprises publiques et privées de respecter les normes de constructions parasismiques. L’accent a été mis enfin lors de cette rencontre sur le rôle de l’éducation dans la prévention des effets des catastrophes naturelles.

Salim Haddou

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