Pourquoi pas un hôpital ?

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l Certains comités de villages et de citoyens se sont regroupés et ont adressé un courrier au ministre de la Santé et de la Population pour une doléance qu’ils justifient à travers un certain nombre de critères leur permettant d’espérer obtenir satisfaction.

Selon ce courrier, les comités de village et les associations ne sollicitent pas moins qu’un hôpital pour satisfaire les besoins sanitaires de toute la population de la daïra de Mekla composée de 47 villages répartis à travers les trois communes issues du dernier découpage, à savoir : la commune- mère de Mekla (25 villages), celle de Ait Khellili (12 villages) et celle de Souama (10 villages) avec respectivement près de 27 000, 14 000 et 13 000 âmes, ce qui répond aisément au principal critère de la population concernée.

Il serait sans doute judicieux de prévoir que les nouvelles implantations des cités résidentielles appelleraient à une augmentation substantielle de la population locale par l’ajout des futurs nouveaux résidants. Actuellement, seuls une polyclinique à Djemaâ Saharidj et deux centres de santé (l’un à Mekla l’autre à Souama) activent, tandis que des salles de soins sont plus ou moins opérationnelles à Ait Zellal, Tizi N’Terga et Ait Sahnoun, auxquelles l’on pourrait ajouter la salles de soins de Megheira (qui n’a pas encore démarré) et celle d’El Kalaâ qui attend sa remise en service.

Il faut ajouter que les services de la santé auront aussi à charge de s’occuper du secteur de l’éducation nationale avec ses 26 écoles primaires, ses 7 CEM et ses 2 lycées répartis sur les trois communes, sans oublier le CFPA de Djemaâ Saharidj et son annexe de Mekla. Le recensement (RGPH) fait état d’une population dépassant largement les 50 000 habitants permanents.

Selon les responsables locaux, il serait fort possible d’aménager la polyclinique de Djemaâ Saharidj afin de la transformer en hôpital en y affectant le personnel indispensable et en y installant le matériel adéquat. Cette polyclinique vient de bénéficier d’une enveloppe (allouée par la commune de Mekla) qui a permis sa réfection et sa rénovation. Les besoins en matière de santé, particulièrement les naissances et les interventions chirurgicales (surtout celles de première urgence) continuent d’être tributaires de la prestation de services des hôpitaux de Tizi Ouzou, Azazga ou Aïn El Hammam, selon la proximité de résidence du patient, sachant pertinemment que les moindres déplacements dans certains cas sont à éviter dans la mesure du possible.

L’aménagement d’un hôpital dans la daïra de Mekla permettrait une gestion de proximité des unités et un approvisionnement approprié, les unités se plaignant actuellement d’un suivi incompatible avec les besoins.

Les produits de première nécessité font cruellement défaut, les quantités étant largement insuffisantes. Il n’est pas rare que le patient se voit réclamer une seringue, de l’alcool ou un quelconque autre produit qui devraient être disponibles sur place.

Sofiane

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