Les licenciés répondent au PDG de MAC-SOUM

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Suite à une mise au point du PDG de mac-soum parue dans votre quotidien la Dépêche de Kabylie en date du 25/05/2005 nous, les trois licenciés de MAC SOUM, vous demandons de bien vouloir insérer les précisions suivantes. A propos du premier point cité dans son écrit, le PDG parle des travailleurs recrutés par contrat et que tout contrat a une durée déterminée. Nous demandons au premier responsable de l’unité qu’il cesse de tromper les lecteurs par ses propos mensongers car les contractuels auxquels il fait allusion ont été des éléments exemplaires au sein de MAC-SOUM avant d’être compressés en 97 vu la situation critiques de l’usine à cette époque-là. Rappelés sur instruction du ministre de la Solidarité et de l’Emploi avec une commande d’un million trois cent milles paires de chaussures ce qui a fait une bouffée d’oxygéne à l’unité et à ses 600 travailleurs dont les salaires étaient menacés avant cette louable action de Mr Ould Abbas que nous ne pouvons remercier assez pour ses apports en faveur de l’usine. En réponse à sa question où nous étions en 97 lors de l’application du volet social, compression de 369 travailleurs, la même question reste posée au PDG à propos de cette date-là. Secundo, au lieu de travailler sur des idées dictées par un entourage connu pour ses tromperies répétées car les nommés Titouh et Berran ne peuvent se placer devant l’imam et qu’ à l’exception de Saâdi Mohand Larbi qui était représentant syndical à cette époque, il a défendu farouchement ces compressés alors que ses pairs ont cédé moyennant une promotion dans le poste pour services rendus. Enfin, dans son dernier point relatif à l’application de la loi 99/07 où le PDG dit “avoir respecté son sens”, nous disons merci au sieur PDG pour ce respect qui nous a coûté une comparution devant la justice avec un licenciement abritaire sans qu’on soit comparus devant un conseil de discipline. Quant à l’application de la loi 90/11 sur les travailleurs licenciés, sachez que nous n’avons commis aucune faute professionnelle ni intentionnelle pour mériter ce renfort de CNS dépêchés par vos soins pour une éventuelle répression. Dieu soit Loué ! que le complot a pu être déjoué par ces mêmes licenciés qui ont toujours été la cheville ouvrière de l’usine et qui, au lieu d’être récompensés pour leurs sacrifices, se trouvent être qualifiés de perturbateurs par un PDG qui a complètement raté sa vocation en ayant vomi sur la soupe et causant ainsi la mise à genoux de l’unité. Une unité qui n’est même pas pourvue du drapeau national qu’elle est étatique et lui même officier de l’Etat, qui ne respecte sa nation ne peut respecter ses employés même quand ceux-ci sont consciencieux et dévoués, soucieux du devenir de leur entreprise. En attendant la parution de cette réponse à la mise au point, veuillez agréer monsieur, nos salutations distinguées.

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