l Ce week-end a été le plus éprouvant pour les villageois de la commune de M’kira qui n’ont pas connu une telle chaleur depuis le mois d’août 1998, avec une température qui avoisinait les 45 degrés au moins. En effet, c’est le même scénario qui s’est reproduit alors qu’à travers tout le territoire de la localité aucun feu n’était signalé mais c’est surtout en face, sur les flancs boisés du mont de Baggas où près de vingt foyers sont comptés, que le souffle des brasiers a atteint les moindres recoins des maisons alors qu’au nord-est, du côté des Aït Attela, le pilonnage par des hélicoptères des talwegs avait provoqué également des incendies. “Nous sommes obligés de nous réfugier à l’intérieur des maisons alors que les plus chanceux sont partis au bord de mer, mais nous n’arrivons pas à comprendre comment vingt foyers d’incendies peuvent partir comme ça en même temps et dans une même journée, c’est criminel, les coupables doivent payer !”, déclare cet épicier qui a fermé boutique pour ne pas suffoquer à l’intérieur de son local.
Essaid N’Aït Kaci
