Hannachi s’accroche

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l Plus que jamais, le président Hannachi est aujourd’hui un homme seul qui essaye tant bien que mal, de se maintenir à la tête du club malgré l’hostilité que lui manifeste désormais le large public de la JSK et non une “ partie infrme” des supporters. Il n’est plus en effet question d’une petite frange de “pseudo-supporters” qui réclame son départ mais de quasiment tous les amoureux du club. Et forcément ça a déplu à l’homme, abandonné à son triste sort même par ses plus fidèles lieutenants, y compris son coach Kamel Mouassa pour lequel il a dû déployer des efforts afin de convaincre son entourage d’accepter ce retour pourtant décrété par les supporters. Mais au vu de la situation telle qu’elle se présente au vu des développements qui se profilent à l’horizon, il va sans dire que l’on se dirige droit vers un remake du précédent scénario qui a abouti sur le dernier départ de Mouassa. A ce moment là, Saïb n’était pas dans le staff mais il est venu le suppléer après son retrait cette fois, Saïb y est déjà. Donc un souci de moins si cette éventualité venait à se reproduire. Selon des informations ébruitées, il se dit que ce n’est pas vraiment loin.

C’est dit-on, le coach Guelmi qui a déjà suggéré à Hannachi de le laisser “repartir comme je suis venu, sans rancune” ce sont là les propos que Mouassa aurait tenus à son employeur au lendemain de la défaite contre l’ESS à Tizi Ouzou. Hannachi qui, sur le coup, a tenu à réaffirmer son soutien à son coach semble avec le temps accorder une pensée plus sérieuse à cette option, la seule, dit-on qui pourrait lui permettre de sauver sa tête au moment où l’étau est en train de se resserrer sur lui. La protesta qui s’élargit de plus en plus pousse le président kabyle à sérieusement partir, quitte à consentir des sacrifices. Comment contenir cette terrible pression et parvenir à dépasser la vague de protestation, sans payer personnellement les frais de cette déroute qu’il doit logiquement assumer en premier avant tout le monde.

Visiblement, Hannachi, à croire les dires de certains de ses proches, a du mal à s’imaginer un jour éjecté de la sorte de la JSK. “Même si je dois partir, je laisserai ma place propre”. En plus clair, Hannachi qui aspire à s’accrocher encore à son fauteuil n’est pas du tout disposé à quitter la JSK par la petite porte. “Je ne vais pas céder”, aurait-il déclaré à des amis en aparté, tout en promettant de s’en remettre à la décision de la prochaine AG du club. Et comme celle-ci n’est pas du tout dans les prévisions immédiates, du président, ce dernier est certainement en train de penser au successeur de Mouassa. Et ça repartira… pense-t-il. Mais le mal n’est pas dans le coach, et Hannachi l’a lui même affirmé. Alors !

Laceb T.

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