l Les possibilités de coopération entre les opérateurs de la région de Kabylie et les opérateurs allemands ont fait, hier, l’objet d’une rencontre à l’hôtel Lalla Khedija.
Etaient présents à cette séance de travail le directeur général de la chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie Abdreas Hergenrôther, ainsi que les représentants de la Chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura. Un tableau des plus reluisants des potentialités économique de la région a été dressé. Il s’agirait de quelque 8 450 PME uniquement pour la wilya de Tizi-Ouzou, selon le président de la Chambre de commerce e s’industrie du Djurdjura, Améziane Medjkouh. Des ressources humaines des plus importantes représentées par les différentes structures de formation, à leur tête l’université de Tizi-Ouzou, à travers pas moins de 2 000 étudiants. Un filet industriel, tous secteurs confondus, des plus attractifs.
La wilaya est, à ce titre, avantageusement positionnée concernant la création d’entreprise, à travers différentes institutions de soutien aux projets ; Il s’agit de la 3e position concernant les projets Andi et Ansej. Le but de la rencontre d’hier, donc, n’était autre que de tenter de faire la promotion de la région en mettant en évidence toutes ses caractéristiques économiques. Et, ainsi, de tenter d’attirer l’attention des opérateurs allemands, à travers le représentant de l’économie allemande en Algérie, sur la volonté des opérateurs de la région de pousser les relations plus loin que le volet commercial. Il s’agissait aussi de dégager les moyens nécessaires, de matérialiser les relations futures des PME- PMI des deux parties. La recherche de partenariat, l’objectif-phare de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie d’ailleurs, ainsi que la possibilité d’investissement dans la région et l’aide à l’accompagnement des entreprises algériennes en Allemagne, font partie des thèmes débattus hier. Les échanges entre les deux parties ont permis de dégager les éléments qui “bloquent” cette volonté de coopération. Il s’agit en premier lieu d’un problème de communication et l’absence de contact direct entre les acteurs économiques des deux parties, selon M. Aït Ali, vice-président de la CCI Djurdjura. La nécessité, donc, de booster les relations dans ce sens a été suggérée. Le représentant de la partie allemande, à son tour, fait état de toutes les possibilités de promotion des produits algériens en Allemagne. Il s’agit, selon lui, de la nécessité pour les entreprises algériennes de prendre l’initiative d’approcher leurs homologues allemands, notamment à travers les différentes foires et expositions spécialisées en Allemagne. Le manque d’initiative constitue, selon lui, le premier élément du blocage. Ceci dit, cinq délégations d’homme d’affaires algériens ont déjà été accompagnées durant le premier semestre de l’année en cours, à l’initiative de la cChambre algéro-allemande de commerce et d’industrie. Le but est de promouvoir les exportations algériennes.
Samia Ayouni