l Si nous partageons la joie et le bonheur des familles des émigrés qui se retrouvent pendant cette période de vacances après une longue séparation, nous ne pouvons toutefois réprimer notre révolte ou rester indifférents devant le comportement de certains écervelés qui nous arrivent d’outre-mer et qui nous prennent pour des arriérés. Pour se distinguer en traversant une agglomération au volant de leurs flamboyants véhicules, ils éprouvent la nécessité de soulever un nuage de poussière derrière eux, provoquant des désagréments tant aux étals des commerces qu’aux personnes qui se trouvent à proximité sur leur passage en bordures des allées ou sur les terrasses des cafés. En parlant entre eux ou en s’adressent aux autres, ils utilisent un argot appris dans les bas fonds des villes européennes où les M… et le P… reviennent en force sans nul respect pour les us et coutumes de leurs ancêtres encore bien enraciné dans les zones rurales. La gent féminine, elle s’exhibe aux trois-quarts dénudée, provoquant une grande gêne parmi les familles autochtones. Certains d’entre eux profitant de leur séjour pour faire fructifier leurs économies en procédant au change parallèle provoquant des saignées à l’économie nationale, ces transactions échappent à tout contrôle, des sommes colossales circulent entre les deux rives et ceux qui en tirent bénéfice ne sont pas forcément des Algériens.
Omar S.