Solidarité avec la presse marocaine

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La presse marocaine traverse ces derniers jours des moments difficiles, Tel Quel et Nichane, deux hebdomadaires qui se distinguent par leur liberté de ton, que le Palais vient d’interdire est une affaire qui suscite des inquiétudes et qui prouve encore une fois que la liberté de la presse au Maroc n’est pas complètement à l’abri des velléités liberticides du régime.

Comme dans tous les pays du Tiers Monde, la justice est, ici, instrumentalisée dans cette entreprise d’intimidation de la corporation. Notre confrère Ahmed Benchemsi, directeur de ces deux hebdomadaires est d’ailleurs appelé à comparaître le 24 août 2007 pour “manquement au respect de la personne du Roi”. Son tort et d’avoir “osé” critiqué le dernier discours du souverain. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) qui regrette ces menées autoritaristes du gouvernement marocain, réaffirme son entière solidarité avec le confrère de Tel Quel et de Nichane et assure l’ensemble des journalistes marocains de son indéfectible soutien en cette dure épreuve.

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