l Il est vraiment dur d’être jeune dans la commune des Ouadhias, appartenir à la masse juvénile signifie dans la majorité des cas, accepter de vivre, plutôt survivre dans des conditions vraiment lamentables. Cet état de fait est généralisé sur toute la daïra avec ses quatre communes, un taux de chômage considérable en raison de l’inertie des secteurs censés accueillir ces jeunes pour un travail décent.
Il ne faut donc pas s’étonner de constater que le phénomène du suicide prend de plus en plus d’ampleur dans cette région du sud de la wilaya de Tizi Ouzou (20 cas).
Ceci est le signe révélateur du marasme que subit cette frange de la société. Quelles sont les occupations des jeunes d’Iwadhiyens ? En ces journées de canicule, les jeunes n’ont rien qui puisse agrémenter leur quotidien monotone — la culture ayant pris sa petite retraite dans cette localité — nos jeunes se contentent de déambuler d’un “café” à l’autre, même le festival raconte-arts, annoncé pourtant en grande pompe n’a été que mirage avec une organisation symbolique à Ouadhias, rien d’autre. Les jeunes devraient bénéficier du programme de prise en charge dans différents domaine, culture, entre autres, afin de leur éviter de sombrer dans les fléaux aux conséquences désastreuses. Pour eux et pour la société… A bon entendeur !
A. Z.