La situation économique qui est la nôtre et avec les prix élevés des matériaux de construction, particulièrement le ciment qui vient de connaître, en cette même période estivale, un pic vertigineux, n’est assurément pas un indice encourageant pour les bénéficiaires de l’aide de l’Etat afin de réaliser leurs logements en zone rurale, surtout lorsque le bénéficiaire lui-même réalise que la maçonnerie n’est pas son fort ou s’oriente alors vers les maçons pour la conduite des travaux avant de s’acquitter des frais imposés par le coût exorbitant de la main-d’œuvre.
A Tifra, par exemple, et certainement ailleurs, on fait souvent ce commentaire : “la construction, ce n’est pas facile !”
Bien des bénéficiaires, selon la même formule, pour une raison ou une autre, ont dû patiner au cours des travaux, à cause des convocations du bureau du logement de la daïra de Sidi Aïch pour des mises en demeure incitant les particuliers à plus de dynamisme quant à la finalisation des travaux. Cependant ceci prouve que l’inflation à tous les niveaux reste un combat inégal. Et en vérité, l’aide se faisant par tranche,
(500 000 DA), quoique salutaire à tout point de vue, n’est jamais suffisante pour conduire à terme la construction d’un logement.
Cet état de fait implique la recherche d’autres fonds si l’on tient vraiment à mettre aux point ce type de projet. Mais après avoir usé de tous les subterfuges, il arrive que les concernés ne sortent pas d’affaire. malgré l’exécution d’une étape du projet.
Pour illustrer de façon plus réaliste une telle situation, après la fourniture de la pièce administrative portant décision d’éligibilité de l’aide de l’Etat, du fait d’une omission administrative de l’inscription sur la même pièce du nom du lieu-dit au titre du renseignement portant sur l’adresse du lieu du projet, même si les noms des villages et communes y sont portés.
Ce qui ajoute au poids des contraintes déjà signalées, et qui apparemment sont toutes faites pour désorienter les concernés.
Nadour Youcef
