L’attaque contre les gendarmes s’est produite à 11 h 30 précisément au détour d’une ruelle de la cité Sigwald débouchant sur l’ex-marché hebdomadaire.
Au passage d’une Nissan de la Gendarmerie nationale, trois ou quatre terroristes à bord d’une Renault Express, actionnèrent à distance, a-t-on indiqué, une bombe artisanale avant de faire usage de leurs armes automatiques pour couvrir leur fuite.
Deux éléments de la patrouille ciblée ont été grièvement atteints l’un au dos et l’autre aux membres inférieurs, alors que leur véhicule a été partiellement endommagé. Admises au pavillon des urgences de l’hôpital de l’ex-Ménerville, les deux victimes seront peu après transférées vers une structure sanitaire spécialisée à Alger.
Selon des informations recoupées, les gendarmes ont été traitreusement attaqués au moment où ils faisaient mouvement vers un endroit tout proche, où deux pylônes de très haute tension électrique venaient d’être détruits par l’explosion de deux bombes artisanales.
Les deux poteaux ciblés sont situés à proximité d’un chantier de réalisation d’une station de conduite d’eau, confié à une société canadienne, a-t-on indiqué. S’ajoutant à l’acte de sabotage de la voie ferrée à la lisière du village voisin de Souk-El Had à la mi-juillet dernier et une autre attaque contre un convoi militaire près des Issers presqu’ à la même date. Les attentats de ce week-end sont attribués à des éléments de l’ex-GSPC agissant, dit-on comme électrons libres, selon la tactique de leur ancien “émir” Hassan Hattab. Diaboliquement, ces islamistes veulent réinstaurer à chaque fois, la psychose tout en tenant de desserer l’étau sur leurs acolytes soumis dans les maquis à la forte pression de l’ANP.
Salim Haddou