l Tiziri, mot signifiant “clair de lune” en kabyle, est le nom donné à une troupe théâtrale, créée par trois jeunes villageois du village Tifra. Il s’agit de Mourad Miche, diplômé en hôtellerie, Ali Bouaoune, étudiant à l’université et Lyes Bouaouni, collégien. Ce trio de jeunes comédiens apprenant sur le tas le métier du quatrième art, à force de monter sur les planches, et à travers l’écriture de pièces théâtrales et sketches, a commencé par être connu du public au niveau de la commune de Tifra, de la ville de Sidi Aïch, et de la perle de Kabylie qui est la ville de Béjaïa, et en ayant comme palmarès leur passage au Centre culturel situé à Assam (…), au douar Ikedjane, exactement dans une école du lieu-dit “Lodha”, à la Maison de jeunes de Sidi Aïch lors d’un festival culturel amazigh, en deux cités universitaires de Béjaïa, et au centre des handicapés de la même ville.
Les trois jeunes déjà présentés bouillonneent d’idées, la matière pour le produit artistique existe, mais les moyens matériels, comme il l’ont soulevé, font défaut. La troupe “Tiziri” a besoin d’un soutien, du moins au niveau local pour continuer d’éclairer.
Les trois jeunes Tifraouis, associés par la création artistique, disent s’inspirer de la société, avant d’adapter des thèmes à l’univers scénique.
Questionnés sur leurs projets, Ali, Mourad et Lyes disent vouloir relancer l’activité théâtrale au sein de la commune de Tifra, et informent qu’ils effectuent actuellement des démarches dans le but de sortir sur le marché un CD vidéo avec le concours d’un producteur artistique de la ville d’Ighzer Amokrane, et en parallèle font des répétitions afin de se préparer quant à un éventuel passage, vers la rentrée sociale, à la Maison de la culture Taos-Amrouche, de la ville de Béjaïa.
Nadour Youcef