Le calvaire des transporteurs

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Les transporteurs desservant la ligne Boghni-Boumahni vivent un calvaire quotidien pour assurer le transport des citoyens issus des différents villages de la localité et même ceux des villages Azib n’Cheikh et de Tizi N’Tedlest. Et pour cause, l’état du tronçon routier allant des limites du territoire de la commune de Ain Zaouia jusqu’au village Izimouchene. En effet, en plus de l’étroitesse et des virages dangereux caractérisant les 7 km de ce chemin communal, sa chaussée s’est nettement dégradée ces dernières années au point que les usagers, préfèrent faire le détour par l’ancienne route, à savoir celle reliant le chef-lieu de la commune au village Ait Maâmar en passant par celui de Mechnel, une manière d’éviter les nombreux désagréments auxquels il faut faire face. Cette situation s’apparente à celle que vivent les pilotes de voitures dans un rallye, puisque en dépit de l’apparence que donne de loin cet axe routier qu’il est revêtu, c’est en l’empruntant par un moyen de transport qu’on peut découvrir l’ampleur des dégâts. Des nids-de-poule, absence de fossés et d’accotements, font que les transporteurs, nombreux à exercer cette fonction dans la région, éprouvent énormément de difficultés à maintenir en bon état leur matériel roulant ; plusieurs fois, ils se sont organisés pour revendiquer aux côtés de la population de Boumahni la réhabilitation de cette route stratégique s’étendant jusqu’au CW 128.

En principe, dans le cadre des projets sectoriels, la direction des travaux publics de la wilaya a confié à une entreprise le projets de revêtement en tapis bitimueux sur une dizaine de kilomètres, soit jusqu’au village Kanitdja constituant les limites de la commune de Aïn Zaouia. Mais, à ce jour rien n’a été effectué sur le terrain, laissant ainsi, les transporteurs se débrouiller comme ils le peuvent pour assurer la desserte en attendant mieux, ce qui est en soit un sacrifice pour servir la population.

M. Haddadi

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