Le réalisateur Djamel Bendedouche vient de s’inspirer de l’histoire d’Arezki Oulbachir (portrait d’un célèbre chef de maquis qui avait lutté contre l’occupation coloniale dans les montagnes kabyles à la fin du XIXéme siècle) pour la réalisation de son film. Au mois de juin prochain, ce réalisateur se rendra dans la région de Yakouren et le maquis d’Adekar pour la “reconnaissance du terrain” notamment des lieux qui serviront de cadre au tournage des premières séquences de ce film. Le premier coup de manivelle aura lieu probablement au mois d’octobre. Un concours financier lui a été accordé par le Fdatic (fonds étatique d’aide au cinéma) pour le démarrage de ce film dont la réalisation nécessite beaucoup de moyens financiers. C’est d’ailleurs à ce propos qu’il vient de lancer un appel aux sponsors. Par cette œuvre du 7éme art et le récit historique Arezki Oublahir ou l’itinéraire d’un juste, paru en 1984, Djamel Bendedouche et Azedine Tagmou auront réussi leur mission dans le cadre de la récupération de la mémoire.
Hamid Meradji