l L’Institut national de productivité et du développement industriel (INPED) de Boumerdès vient de publier le numéro 2 de la Revue algérienne de management. Cette seconde édition semestrielle est ouverte comme la précédente aux contributions des spécialisations en matière d’économie de gestion et de sociologie industrielle d’une manière générale.
L’attention du lecteur se focalisera assurément sur les importantes contributions de Mustapha Cherif et de Mohand Azerki Isli, ayant l’une pour objet “La coopération euro-méditerranéenne” et l’autre “Le facteur limitant aux ressources illimitées des capacités de réalisation”.
Riche en informations socio-économiques et politiques dûment argumentées donc d’un niveau très élevé, elle aussi, la communication du professeur Ameziane Ferguène, enseignant chercheur à l’université Mendes France-Grenoble I complète tangiblement, celle de Mustapha Cherif sur les enjeux du partenariat euro-méditerranéen. On peut y apprécier aussi l’article signé par la sociologue Souad Khodja, chargée de recherche au CREAD, avec pour intitulé “Les investisseurs algériens : méfiance ou prudence”.
Les différents intervenants se sont fixés, en y mettant toute leur sensibilité, l’objectif de produire des documents de travail sur des thèmes d’actualité.
Nacer-Dine Sadi, docteur en économie appliquée à l’université de Grenoble II, a donné lui, des éclaircissements sur les “effets du désengagement de l’Etat de la gestion économique en Afrique”. Alors que Yahia Denideni, docteur en droit et maître de conférences à l’université M’hamed Bougara de Boumerdès, a analysé, pour sa part, le rapport entre la fiscalité et le développement.
Le numéro 2 de la revue algérienne de management (RAM) dont l’édition est signé par le DG de l’INPED Noureddine Tablit, s’ouvre sur un message du ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, en l’occurrence, M. Temmar. En ouverture, il y a aussi les signatures de deux anciens ministres de l’Enseignement supérieur et des Transports.
L’inped a, pour rappel, contribué à la formation de spécialistes en gestion et économie appliquée depuis une trentaine d’années, et ce avec respect des standards internationaux dans la conception des programmes d’enseignement. La revue qu’elle édite semestriellement depuis fin 2006, illustre les progrès qu’elle a réalisés dans ce domaine précis, conformément aux orientations du ministère de tutelle.
Salim Haddou