L’hôte de cette wilaya, via ses critiques vis-à-vis des responsables locaux, a, tout de même relevé quelques constats négatifs, ayant trait à son secteur. Un constat qui reflète, il faut le dire, un certain dysfonctionnement au niveau de certains organismes, notamment la clinique médico-chirurgicale infantile (CMCI) de Bou Ismail. « Pas de bricolage dans la santé » a-t-il lâché au responsable de cette structure sanitaire.
En effet, la CMCI, fera l’objet d’une politique relative à une mise à niveau tant dans le domaine des équipements que dans celui de la formation et du transfert du savoir-faire. » C’est dans le but de faire de la CMCI une référence en matière de prise en charge des pathologies cardiaques congénitales » a-t-il expliqué. L’élaboration d’un plan, visant l’aménagement et l’extension de la clinique, afin, d’augmenter ses capacités d’accueil et, aussi soigner des cas complexes qui jusque-là faisaient l’objet de transfert à l’étranger, a été, le point nodal du discours du ministre. A ce propos, l’ouverture de la nouvelle salle de cathétérisme, mais aussi la réalisation de deux nouveaux blocs opératoires se fera incessamment. Toutefois le ministre a insisté sur la mise à niveau aux normes internationales de la clinique. » Il y aura la venue d’éminents professeurs en cardiologie infantile qui feront des séjours de formation au profit du personnel médical algérien » a-t-il signalé avec une certaine fierté, avant d’ajouter que l’exercice en cours, a enregistré 2 100 malades dont 312 ont fait l’objet de transferts à l’étranger.
Tayeb Louh, a néanmoins fait remarquer que la mise en œuvre de ce programme, permettra, à coup sur, « de faire un gain en devises au pays puisque durant l’année 2007 les transferts à l’étranger ont coûté 12 millions d’euros et ceux des malades envoyés dans les cliniques privées algériennes conventionnées avec la CMCI ont coûté 600 millions de dinars ». Suivant son plaidoyer, le représentant du gouvernement, a inscrit dans son agenda, un autre projet, qui n’est autre que réalisation d’un centre d’accueil de 16 lits pour les parents des enfants malades. Le ministre a eu droit à des interpellations, de la part de l’ensemble du staff médical. » Ramenez-nous du matériel M. le Ministre, on fait au maximum quatre opérations chirurgicales, à cause de manque du matériel « , dénonce un médecin. » J’étais présent l’année passée lorsque vous êtes venu, mais je ne vois pas vraiment où est le changement » a-t-il encore ajouté.
Des réformes dans le secteur de l’emploi pour bientôt
Poursuivant son périple marathonien, le chargé de l’Emploi au sein de l’exécutif, a rendu visite, au Centre des grands risques et accidents de Bou Ismail, à la CNR de Hadjout et à la CASNOS de Cherchell, où il a passé au peigne fin la situation de l’emploi dans la wilaya de Tipasa. Primo, le ministre avait, à titre de rappel, précisé, à Sidi Rached et à la pépinière de micro-entreprises de Tipasa, les orientations relatives au respect des critères de distribution et de création de micro-entreprises. Il dira à ce propos ceci : » Les réformes doivent être fiables et surtout créatrices d’emplois afin d’être conformes aux objectifs du gouvernement lesquels tablent sur la résorption du problème de chômage en créant 2 millions d’emplois d’ici à la fin 2009 « . Tayeb Louh, a insisté sur l’orientation des micros-entreprises vers les métiers manuels et traditionnels qui, dira-t-il, » sont en déperdition, mais restent toutefois très utiles à la société à l’exemple la plomberie et de l’électricité « . En somme pour Louh, ces virées » permettent de faire un état des lieux pour situer les blocages et trouver les solutions aux problèmes de gestion et de suivi des programmes d’emploi lancés à travers les dispositifs ANSEJ, ANGEM et CNAC « . Des réformes vont être mises en place, dans ce sens, dans les semaines à venir, a-t-il encore ajouté.
Salah Benreguia