Deux policiers et trois civils blessés dont un grièvement

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Actionnée de toute apparence à distance par des relais de l’ex-GSPC, une bombe a explosé aux environs de midi au passage d’une patrouille policière dans la ruelle principale du quartier. La forêt n’étant, non loin du centre-ville. A cet instant précis, quatres éléments de la sûreté urbaine se rendaient à bord d’une voiture de type Kia vers leur cantorrnement située à la cité Tahrir.

Deux policiers ont été blessés et leur véhicule endommagé par la forte deflagration.

Les éclats de l’engin meurtriers ont blessé aussi trois citoyens qui passaient par là. Les cinq victimes seront immédiatement évacuées vers l’hôpital de la ville. L’une d’entre elle dont l’état est jugé grave sera transférée, peu après, vers une structure sanitaire spécialisée à Alger. Et de source hospitalière, on a appris hier en début d’après-midi que parmi les trois blessé restants, l’un était sous observation médicale, alors que les deux autres ont regagné leur domicile sains et saufs.

Une semaine auparavant une patrouille de la Gendarmerie nationale a été la cible d’une attaque similaire à l’entrée ouest du même centre urbain précisément au lieu dit Caper. L’explosion d’une bombe avait endommagé, deux véhicules de gendarmes sans faire heureusement, de victimes dans les rangs de la patrouille ciblée.

Au marché de voitures de Tidjelabine deux attentats à l’explosif ont été déjoués inextremis, le week-end dernier, par les forces locales de sécurité, mais moins de dix jours auparavent un triple attentat à la bombe avait secoué la partie-ouest de la ville voisine de Thenia

Bilan : deux gendarmes grièvement blessés et deux pylônes d’énergie électrique fortement endommagés. Entre fin juillet et début août il y eut aussi une série d’attaques à l’explosif dans le contrées de Chabet El Ameur, Ammal et Souk El Had, avec un bilan de 3 morts et une quinzaine de blessés dans les rangs des forces de sécurité.

Ces attentats, quelle que soient leur puissance, demontrent notamment à l’approche du Ramadhan que leurs auteurs affiliés à la soldatesque que locale d’El Quaïda disposent encore de cette capacité à frapper n’importe où La resurgence de ces commandos de l’ex-GSPC intervient au moment où les émirs sanguinaires de l’ex-Fis tentent de revenir sur la scène politique, en jouissant d”une sorte d’appuis de la part d’autres parti islamistes appelant sans cesse à la prorogation du processus de réconciliation nationale.

Le chef de l’Etat plus que jamais conscient de la réalité du terrain a pourtant expliqué lors de son discours prononcé au siège du MDN, le 4 juillet dernier que la défense de la République passe inéluctablement par une lutte sans répit contre l’islamisme armé.

Salim Haddou

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