L’ANP se redéploie aux quatre coins de la wilaya

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Les mouvements de troupe de l’armée sont presque régulièrement signalés cet été, dans différents maquis de Boumerdès.

Dans les monts de Si-Mustapha et ceux plus loin vers l’est, surplombant Baghlia et Sidi Daoud, considérés comme bases de repli des hordes sanguinaires, des campements militaires ont été érigés. Ce redéploiement a été accompagné de plusieurs opérations de ratissage au cours desquelles, pas moins de six casemates auront été démolies durant la première quinzaine du mois de juillet. La semaine passée, un groupuscule de terroristes aurait été pris en chasse par une patrouille militaire alors qu’il s’approchait d’un hameau situé entre Zaâtra et Zemmouri. Et ce vendredi, en fin d’après-midi, des renforts militaires ont afflué encore vers les zones sensibles voisines d’Ouled Boudhar et Ouled Khedache. Ce sont des zones où sévissent des commandos sanguinaires de Katibet El Arkam dont plus d’une vingtaine d’éléments sont des nouvelles recrues, originaires pour la plupart du village agricole El Quaria.

Contre ces groupuscules islamistes qui bénéficient, de toute apparence, d’une relative facilité de mouvement grâce à leurs relais non encore identifiés : utilisant à souhait le téléphone mobile pour leur déplacement ; les détachements locaux de l’ANP renforcent leur dispositif de surveillance. “Nous fouillons méthodiquement les casemates intensément pilonnées, ces derniers jours, sur les hauteurs de Si-Mustapha”, a précisé une proche du commandement supervisant ladite opération.

Au sud-est de Thénia, précisément dans les maquis de Merchicha et Beni Daoud, l’étau se resserre aussi sur les hordes terroristes ayant des accointances avec les phalanges sanguinaires El Faouik et El Feth écumant le nord-ouest de Bouira et Djebel Bouzegza. Suite à cette pression militaire, pas moins de trois terroristes ont signé leur reddition, durant ce mois de juillet.

Salim Haddou

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