Les lycées de la ville font peau neuve

Partager

Longtemps laissé à l’abandon, les deux lycées de la ville de Draâ El Mizan, à savoir Ali Mellah et Hamadi Said, subissent à quelques jours de la rentrée scolaire des réfections de fond en comble. Le lycée Ali-Mellah réalisé au début des années 70 a bénéficié à cet effet d’une enveloppe financière conséquente pour la réhabilitation de tous les blocs aussi bien pédagogique qu’administratif. Depuis maintenant plus d’un mois, une entreprise est à pied d’œuvre pour terminer les travaux avant la rentrée de classes qui aura lieu le 15 septembre. “C’est une réhabilitation venue à temps car, comme vous voyez, l’état des blocs et de toutes les autres annexes (cuisine, dortoirs) est en délabrement avancé”, nous confia une source proche de l’établissement. La réhabilitation du bloc pédagogique est attaquée de front pour accueillir les élèves. Les responsables de l’établissement ont exhorté l’entrepreneur à s’occuper d’abord du bloc administratif pour enfin pouvoir remettre en place tous les documents et les dossiers d’élèves avant les inscriptions qui auront lieu à partir du 2 septembre prochain. En tout cas, au rythme où sont menés les travaux, l’essentiel sera prêt. D’ailleurs, depuis cette réhabilitation, ce lycée commence déjà à attirer l’attention des passants avec cette peinture visible de loin. Ce qui fera dire à un ancien élève des années 70 : “Je me souviens de mon premier jour dans ce lycée. Je ne peux résumer en une seule phrase pour exprimer mon admiration pour l’infrastructure alors que j’arrivais d’un village confiné aux fins fonds du Djurdjura. C’est un souvenir inoubliable. A chaque fois que je revisitais cet établissement, des larmes coulaient sur mes joues”. Effectivement, on ne peut parler du lycée Ali-Mellah sans parler de toutes les luttes menées par cette génération qui est aujourd’hui la pionnière de plusieurs institutions du pays, et même à l’étranger. C’est le seul lycée de tout le versant du sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Des Ouadhias et même une partie des Ouacifs jusqu’à Tizi Ghennif en allant jusqu’à Aomar et Aït Yahia Moussa, l’internat retiendra les noms de ces lycéens de la période post indépendance. Les mêmes travaux sont engagés au lycée Hamdani Said.

Amar Ouramdane

Partager