Wakila d’elbierra aradyabrunchi (peut être que nous serons alimentés en bières)», ce sont généralement les même propos qui reviennent sur les lèvres de quelques jeunes du village Chekouh à propos de l’état d’avancement du projet AEP. En effet, les travaux de réalisation de la deuxième tranche d’eau potable de Chekouh avancent à pas de tortue. Pour rappel, ce village composé de deux petits hameaux, à savoir chekouh Oufella et Chekouh Bwada endurent le manque d’eau potable depuis des années. Pour atténuer ce manque, les pouvoirs publics « APW de Bouira » ont octroyé aux autorités locales de la commune d’Ath Laâziz une enveloppe de 2 millions de dinars pour la réalisation d’un réservoir d’eau au village. Et, après une attente pénible, une deuxième tranche avoisinant les 100 millions de centimes a été dégagée pour la réalisation des branchements, les conduites principales et autres. Cependant, les travaux ne sont encore pas achevés pour ne pas dire qu’il y a une anarchie. Des citoyens ont été sommés eux-mêmes de réaliser les petits branchements vers leur habitations et d’acheter la tuyauterie. On s’interroge sur le fait qu’un seul plombier soit mis à la disposition de l’entrepreneur chargé des travaux et le plombier n’est qu’un fonctionnaire de la commune d’Ath Laâziz. Les habitants ont soif, les responsables locaux doivent finaliser les travaux pour mettre fin à cette crise longuement endurée. Et aux responsables d’honorer leur mandat et céder leurs places aux autres ….
Amar Fedjkhi