“Plus la technologie avance, plus les prestations se dégradent”

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Chaque jour que Dieu fait, les usagers d’Algérie Poste, du bureau de Draâ Ben Khedda sont confrontés au problème éternel de la “panne de micro”.

Cette situation ne date pas d’aujourd’hui. Dès les premières heures du matin, des chaînes interminables se constituent à l’annonce une panne quelconque, due surtout à “la saturation du réseau”, nous fait-on savoir selon des employés, c’est Sonelgaz qui en serait le plus souvent la cause : rupture prolongée de énergie électrique.

Il est à rappeler que le bureau d’Algérie Poste de Draâ Ben Khedda est quotidiennement fréquenté. Les usagers viennent de toute la daïra, mais sont vite désenchantés par cette situation qui n’a que trop duré et qui semble se prolonger dans le temps.

Lors des différents virements : pensions et salaires toutes catégories, une image révoltante est offerte aux yeux du visiteur. 45 ans après l’indépendance du pays au cours desquels des sommes colossales ont transité par ces bureaux de poste et avec la haute technologie ou informatique, Algérie Poste n’arrive toujours pas à améliorer ses prestations et encore moins à satisfaire ses client. A commencer par l’accueil et les attentes interminables devant les guichets durant lesquelles l’énervement échauffe les esprits.

Les demandeurs de carnets de chèques sont le plus souvent confrontés à l’absence de chèque de secours. Les carnets tardent à arriver. Il faut attendre un minimum de trois mois. I’ouverture d’un compte courant postal nécessite souvent un semestre avant que le bénéficiaire ne reçoive son premier carnet. Aujourd’hui, Algérie Poste semble vouloir changer de méthode de travail. Elle remplace le chèque par une carte. De nombreux clients ont été destinataires d’une correspondance les invitant à se rendre au bureau de poste pour y retirer cette “fameuse carte” qui permettrait des retraits sur les distributeurs automatiques de billets DAB/GAB, installés dans les bureaux de poste et dans les agences bancaires. Ces mêmes clients se sont vus refoulés des guichets pour la raison… : “Le tri des cartes n’est pas encore fait. Il faut revenir la semaine prochaine”, a-t-on signifié. Une cliente a reçu ce ce genre de correspondance qu’elle nous a montrée.

Le Ramadhan est à nos portes. Les bureaux de poste seront encore plus sollicités en cette période et l’amélioration des prestations, la rapidité dans les opérations entre autres, ne sont pas pour demain.

Mouloud N’tighilt

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