l Ce sont des scènes apocalyptiques qui se sont produites le mercredi et le jeudi 29 et 30 août durant ces gigantesques incendies, qui se sont déclarés dans les communes de Souk El Tenine et de Maâtkas. En effet, si aucune victime humaine n’est à déplorer, il n’en demeure pas moins que ces feux dévastateurs ont quasiment tout ravagé sur leur passage. Au village d’Agouni-Boufal dans la première commune précitée, plus d’une douzaine d’hectares d’oliveraies sont parties en fumée en plus d’autres dégâts matériels qui ont touché particulièrement les aviculteurs où des poulaillers entiers ont été carbonisés, le mercredi. La salut a été, de prime abord, l’œuvre de la mobilisation citoyenne. Des centaines de citoyens ont prêté main-forte aux quelques éléments de la Protection civile venus en catastrophe limiter les dégâts en prenant soin surtout des habitations. Il faut dire aussi que les autorités locales ont été à la hauteur et ont même combattu les flammes. Du chef de daïra aux élus en passant par les fonctionnaires des collectivités locales, la mobilisation des commis de l’Etat a été sans faille. Même scénario aux villages de Tala Meda et Ighil-Bwadhoun dans la contrée de Berkouka au sud de la commune de Maâtkas où deux incendies se sont simultanément déclarés. C’est dire que la chaleur suffocante et la fumée ont plongé la région dans un climat infernal. Il mérite, cependant, de préciser que la pénurie d’eau qui a caractérisé la circonscription a rendu excessivement difficile la lutte contre ces terribles incendies dont on ignore toujours l’origine.
I. L.
