Les importateurs de pommes de terre exonérés des droits de douane et de TVA

Partager

Le projet de loi portant approbation de l’ordonnance 04-06 relative à l’exonération temporaire des droits de douane (DD) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour toute importation de pomme de terre, a été adopté, hier, par l’Assemblée populaire nationale (APN).

Aussi bien la pomme de terre fraîche que celle réfrigérée, destinées à la consommation et relevant de la sous-position tarifaire n° 07-01-90-00, sont concernés par cette exemption temporaire de DD et de TVA. Cette importante décision a été prise lors d’une séance plénière, présidée par le président de l’APN, M. Abdelaziz Ziari, en présence du ministre des Finances Karim Djoudi. Le but visé par ce nouveau texte de loi adopté, hier par l’APN, est d’atténuer la flambée des prix de la pomme de terre, qui a atteint les 70 dinars le kilogramme au courant des semaines antérieures. Ainsi, le prix du kilogramme de pomme de terre ne devrait pas dépasser les 45 dinars, selon le ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbès.

Il est à savoir que la période sur laquelle l’importation de la pomme de terre ne sera pas soumise au payement des DD et à la TVA ira du 20 août au 1er novembre. Cette période coïncidera, donc, avec la prochaine récolte.

Pour rappel, le ministre du Commerce a affirmé, lors d’un point de presse qu’il a donné le 11 août dernier, que le recours à l’exonération des DD et de la TVA pour les importations de pommes de terre, ne sera fait qu’en cas de nécessité. 25 000 tonnes de pommes de terre ont été importées durant les mois de juin et juillet mais, malheureusement, sans effet sur les prix.

Par ailleurs, le chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, avait indiqué dans sa conférence de presse tenue la semaine dernière à  » Djenan El Mithak « , que des mesures ont été prises pour mettre fin à la spéculation sur ce légume qui est devenu un luxe pour la plupart des algériens. Le même responsable avait déclaré également que 100 000 tonnes de pommes de terre seront importées en Algérie afin de combler le déficit du marché local.

Samira Oulebsir

Partager