La famille Hamdi est l’une de ces familles des plus démunies avec trois handicapés en charge. Tous sur des fauteuils roulants.
A quelques jours du mois de Ramadhan, nous sommes allés à sa rencontre. En effet, depuis que les autorités locales ont pris en charge son problème en la faisant bénéficier d’un logement social, les handicapés et leurs parents qui vivaient dans des conditions misérables dans une habitation de fortune se sentent beaucoup mieux. “Soyez les bienvenus dans notre famille. Que Dieu vous accorde sa miséricorde. Que Dieu accueille notre père Ali Zamoum dans son vaste paradis”, telles furent les paroles prononcées par notre hôte qui continuait à égrener un chapelet de louanges en direction de ceux qui l’ont aidée à surmonter certaines difficultés. La mère félicite Tagmats pour lui avoir non seulement régler les frais d’entrée dans ce logements, mais aussi pour toute la chaîne de solidarité lancée en sa faveur. “Depuis près de dix jours maintenant, nous avons tout le nécessaire pour notre maison. Des couvertures, des ustensiles de cuisine, des tapis, des produits alimentaires, une cuisinière, une réfrigérateur et une armoire. Merci pour tout Tagmats, Na Ouiza la veuve de notre père Ali Zamoum, Da Rabah et Da Said sans oublier toutes les âmes charitables”, ne cessait de répéter Madame Hamdi. Pour rappel, à l’occasion de la célébration du onzième anniversaire de la création de Tagmats, et pour la commémoration du troisième anniversaire de la disparition du regretté Ali Zamoum, l’association a organisé une semaine d’activités dont cette journée de solidarité avec cette famille en lui remettant tout ce dont elle avait besoin. “Depuis que nous avons pris contact avec les Hamdi par l’intermédiaire d’un pharmacien, membre fondateur de Tagmats, nous avions décidé de faire quelque chose pour elle. Nous avons alors commencé par leur apporter l’aide consistant en des produits alimentaires, des lits pour les enfants, des médicaments et des fauteuils roulants. A vrai dire, c’est le lancement de cette solidarité”, nous avait confié à son tour M. Zourdani, premier vice-président de Tagmats. En tout cas, les membres de l’association ont pris l’engagement de suivre l’évolution de cette famille dans le temps en dépit du peu de moyens.
La famille Hamdi, dont le père souffre de troubles mentaux, attend un geste des responsables du social en commençant par les autorités locales jusqu’au ministère de la Solidarité nationale en passant par la Direction de l’action sociale. Avant de quitter cette famille, Mme Hamdi a tenu à nous souhaiter un mois sacré plein de pardon et de piété.
Amar Ouramdane