l A l’entame du mois de septembre, les esprits s’encombrent par les combinaisons et les parents s’adonnent à des calculs profonds. La raison est claire, il ne s’agit pas d’un autre événement que celui de la rentrée scolaire qui s’annonce très chère d’une année à l’autre. Après avoir subi la flambée des prix des matières consommables de première nécessité dernièrement, le citoyen se retrouve dans l’obligation d’affronter un nouveau round des dépenses le mettant aux prises avec la cherté de la vie. Cette année, la rentrée scolaire sera accompagnée par un autre événement religieux qui est le mois sacré de Ramadhan qui enregistrera comme à l’accoutumée, la hausse vertigineuse du prix de la viande et légumes et autres fruits, ce qui constituera une autre saignée d’argent à assumer par les pauvres citoyens. Pour cela les pères de familles devront se torturer les méninges pour pouvoir subvenir aux frais du mois de carême et aux besoins de la scolarité de leur progéniture en terme d’habits et articles scolaires, d’autant que la somme devant être affectée pour répondre aux besoins d’un seul enfant moyenne les 5 000 DA. imaginons un père ayant quatre enfants dont le revenu ne dépasse pas le seuil de 12 000 DA le mois !
M. Ali
