Des ambitions et un triste statut !

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En sport, particulièrement aux Ouadhias, ce n’est nullement les cadres compétents qui manquent. On peut voir les formidables résultats arrachés, malgrés les moyens rudimentaires. En judo, comme illustration parfaite de cet état de fait, c’est le président du JCO, M. Moukah qui risque tout simplement de jeter l’éponge, en raison essentiellement de la situation précaire dans laquelle il a évolué. Après plus de 15 années passées qui ont vu le sympathique Mourad se donner à fond au service du sport et de la jeunesse des Ouadhias, quelques-uns s’étonneront d’apprendre que M. Moukah n’a pas encore régularisé sa situation vis-à-vis de son employeur, la DJS de Tizi Ouzou. “Je suis arrivé à faire du judo aujourd’hui, ce premier sport dans notre commune. J’ai 34 ans. Je suis toujours en quête d’un poste budgétaire que je n’arrive pas à décrocher. Je vous assure que je ne peux pas continuer dans cette situation”, nous fait savoir M. Moukah, président du judo club de Ouadhias. Mourad, qui a “raté” ce poste l’an dernier, espère que cette fois-ci sera la bonne pour lui. “Après deux ans durant lesquels j’ai exercé à la DJS de notre wilaya la fonction de TSS (technicien supérieur en sport) dans le cadre du pré-emploi, j’espère décrocher ce poste budgétaire pour pouvoir continuer cette mission que Dieu Seul, sait, combien est difficile”, a ajouté le président du JCO.

Il est clair que dans le cas contraire, M. Moukah risque, tout simplement de quitter les lieux, ce qui sera une très grande perte pour le sport national mais, surtout, un véritable gâchis pour les jeunes qui voient en lui un exemple de dévouement et de sacrifice. D’ailleurs, c’est de là que Moukah arrive à se maintenir. “Mon secret est la passion pour le judo et les jeunes. Depuis que j’ai commencé ce métier, je ne compte jamais les heures de travail ; fort de cette motivation, j’arrive toujours à semer les graines de l’essor là où l’on pense le moins”, a conclu M. Moukah. A bon entendeur !

A. Z.

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