Dans une journée d’étude régionale consacrée à la protection du consommateur, le recteur du centre universitaire d’El Anasser a pris part à cette rencontre où il avait accentué son intervention sur le thème de l’eau, cette denrée indispensable et rare au point où l’Algérie a failli en importer lorsque, il y a 3 ans, le seuil de la pénurie a atteint son pic.Le choix du thème n’était certainement pas fortuit, car, au-delà de la pénurie, la saison estivale est synonyme de besoin accru à l’eau, de MTH, et surtout de déperditions souvent dues à la vétusté du réseau d’AEP, et parfois source de conflits tribaux. La pollution, un autre chapitre débattu par l’intervenant, où les déchets industriels sont déversés anarchiquement dans la nature, emportés ensuite par les eaux de pluie rendant ainsi l’eau des nappes phréatiques bourrées de nitrates, impropre à la consommation. Et faute de barrages, retenues collinaires et de forages, certains agriculteurs n’hésitent par à recourir aux eaux usées pour irriguer leurs terres. D’où l’intérêt de certains experts qui tentent de mettre au point des plantes moins consommatrices d’eau ou qui acceptent des eaux de moindre qualité, c’est-à-dire des eaux usées ou peu salées. Avant de clore sont intervention, le conférencier a tenu à évoquer un sujet, concernant l’élevage halieutique au barrage de Aïn Zada, qui suscite la curiosité, sur : “La croissance anormale des poissons qui y vivent”.
M. Allouache
