Les jeunes, ces souffre-douleurs

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Le quotidien que mènent les jeunes villageois en raison de l’absence d’infrastructures pouvant rendre la vie moins morose, signifie pour la plupart des jeunes qu’un fait astronomique se résumant du lever au coucher de soleil sans apprécier le temps qu’offre une journée qui leur semble insipide. Le passage d’un jour à un autre ne constitue qu’une simple opération de calcul du nombre de jours que celui qui succédera au précédent.

Chaque matin que Dieu fait est révélateur d’une amère réalité, caractérisée par la monotonie et la routine aux quelle sont confrontés les jeunes chômeurs si nombreux.

S’asseoir sur des madriers ou sur des pierres ou bien fuir le bourg à destination de la ville le matin pour revenir le soir sont la description pur et simple du calvaire que vivent quotidiennement ces derniers déjà gagnés par le désespoir.

Ni aires, ni salles de sport ou autre loisir pour exercer des activités saines, car jusque-là ces installations relèvent de l’utopie. Hélas! ceux qui payent les frais sont les villageois surtout la classe juvénile, laquelle inspire la morosité et expire l’amertume. Ainsi les jours se suivent et se ressemblent pour les citoyens qui jusque-là tirent leur résistance de leur espoir en l’avenir plus radieux avant que leur patience ne soit consommée.

M. Ali

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