Le président de l’Assemblée populaire communale d’Ath Douala, Amar Fekhar, a démissionné hier de son poste de premier magistrat de la commune, en compagnie de ses deux adjoints et du délégué.
Contacté hier, en fin de journée, M. Amar Fekhar a expliqué qu’il ne pouvait plus continuer à exercer dans ce climat d’hostilité.
Selon lui, sa commune est extrêmement lésée dans la répartition des projets. Par exemple, en dépit d’un besoin pressant, la commune d’Ath Douala n’a pas pu bénéficier de l’un des projets de treize lycées qui ont été accédés à la wilaya de Tizi-Ouzou. M. Fekhar a confié qu’il a tenu une réunion de travail avec le wali par intérim il y a quelques jours. Cette rencontre a été infructueuse. Les doléances sont restées insatisfaites. Au début du mois d’août, les élus démissionnaires avaient observé une grève de la faim de neuf jours. Une plate-forme, constitée de dix-huit points avait été transmise aux autorités de wilaya. Les points les plus importants figurant sur ce document sont l’attribution d’un projet de l’hôpital pour la commune de Ath Douala, ainsi que l’alimentation d’eau à partir du barrage de Taksebt, situé à un jet de pierre du chef-lieu communal. Dans sa lettre de démission, le désormais ex-maire affirme qu’il ne peut plus résister à cet état de fait, en rappelant qu’il est maire depuis huit ans et qu’il a eu à gérer les périodes dramatiques qu’a vécu Ath Douala, notamment en 2001, lors des évènements de Kabylie.
L’ex-maire a précisé que la parti du FFS est tenu informé de toutes leurs démarches et de toutes leurs décisions. Tous les documents inhérents à cette affaire sont en possession du FFS, ajoute notre interlocuteur.
Aomar Mohellebi