200 agents touchés

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l Le nombre de cas suspectés de diphtérie parmi le personnel de la Police des frontières de Béjaïa s’annonce beaucoup plus élevé que ce que l’on n’a cru dès le début de l’alerte donnée avant-hier dans l’après-midi, puisque de source médicale sûre on parle d’ores et déjà de quelques 200 cas parmi les policiers et les douaniers hospitalisés à Amizour, Aokas et l’hôpital de Béjaïa ville. C’est au niveau de ce dernier établissement que le plus grand nombre de victimes est hospitalisés. Mais jusqu’à hier notre source précise que parmi les quelques malades ayant fait l’objet d’analyse bactériologique, car présentant des signes cliniques plus ou moins graves de la diphtérie, seuls de rares cas sont en faveur d’une présence du bacille diphtérique, tandis que le plus grand nombre pourrait être atteint d’angine simple. Dans tous les cas c’est le “wait end see” puisque on nous fait savoir que seule une série de recherche biologique sur des prélèvements de gorge peuvent confirmer la présence ou non de cette maladie grave, et le dernier mot revient à l’Institut Pasteur d’Alger en cas de grand doute.

Dès que l’alerte a été donnée, les responsables de la santé de la wilaya et les services d’épidémiologie et de prévention (SEMEP) sont sur le qui-vive pour ainsi freiner la propagation et entamer les mesures préventives dans l’entourage des personnes suspectes.

En fin d’après-midi d’avant-hier le directeur de la santé de wilaya, accompagné d’un professeur en infectiologie d’Alger se sont rendus au chevet des malades hospitalisés où ils ont délivré des recommandations pour une conduite de prise en charge et de prévention.

Cependant, la crainte est forte qu’il s’agisse bel et bien d’une épidémie puisque un cas présentant les mêmes signes de diphtérie est annoncé à l’hôpital d’Amizour. Il s’agit d’un enfant de 13 ans venu de la localité de Barbacha qui se trouve actuellement en observation médicale pour dépistage approfondi. Du pain sur la planche pour le Semep de la wilaya qui s’attache à trouver le foyer principal de cette infection et de freiner en parallèle d’éventuelles contaminations par la distribution des traitements prophylactiques anti-diphtériques.

N. T.

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