Une vaste opération de recherche est en cours depuis plus de vingt quatre heures aux postes de la ville des Gênets. Les forces de l’ANP, de la gendarmerie des Brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) ont pris d’assaut le massif forestier de Harouza, situé entre Redjaoura.
Le pont de Bougie et le lieu-dit Zaouia (intersection Makouda-Sidi Naâmane) où est dressé un poste avance des forces de l’armée et de la gendarmerie. Les automobilistes devant rallier les localités de Tigzirt ou Makouda devaient dévier par Ouagnoune pour certaines on Sidi Naâmane pour les autres.
Contrairement aux récents ratissages ayant en lieu dans la wilaya de Tizi-Ouzou, notamment celui ayant visé la forêts d’Amjoud (Maâtkas et Aït Zmenzer), l’opération de Harouza est terrestre.
Il n’y a pas eu usage de matériels aériens comme les hélicoptères. Des bombardements n’ont pas non plus été entendus. Il semblerait, selon des indiscrétions que des informations de grande précision ont été livrées par le terroriste ropenti que s’est rendu en début de semaine à la garde communale de Redjaouna. Il s’agit de B. B. âgé de 26 ans qui est déscendu du maquis muni d’une kalachnikov. Cet élément a rejoint les rangs des groupes années en 1997. Dans le cadre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, le terroriste en question s’est rendu aux services de sécurité. Mais quelques temps plus tard, il reprendra le chemin du maquis, avant de se livrer pour la deuxième fois. Une discrétion totale entoure cette opération. Des officiers contactés hier, par téléphone, ont refusé de donner toute indication. Toutefois, selon des recoupements, un matériel important appartenant aux terroriste est dissimulé dans la zone ciblée par les forces de sécurité. On parle aussi d’un important réseau de soutien que cette opération visera à démanteler.
Aomar Mohellebi