Le calvaire des citoyens

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Décidément, les citoyens ne sont sollicités par les responsables locaux que lors des élections. Au-delà de cette date, ils seront tous portés disparus. En effet, cette situation est très bien illustrée par les sempiternelles demandes des citoyens de la commune d’Iboudrarène (Tizi Ouzou), mais qui restent, toutefois sans réponse.

Les citoyens de la commune d’Iboudrarene souffrent de l’absence d’eau potable ainsi que des coupures fréquentes dans le réseau alimentant les différents villages de la commune. Cet état de fait a engendré un sentiment de mécontentement chez les citoyens, notamment ceux du village d’Ait Ali Ouharzoune qui n’arrêtent pas d’interpeller les responsables locaux et l’Algérienne des eaux (ex-Sonad) sur les causes de cette situation qui devient de plus en plus insupportable aux yeux des citoyens.

Malheureusement, aucun de ces responsables n’est à l’écoute des doléances citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Une telle crise a poussé la population à effectuer des travaux sur la conduite principale afin de s’approvisionner d’une manière illégale en eau potable sans aucune autorisation préalable des autorités concernées.

Pourtant, ces dernières sont sensées veiller à la bonne gestion du réseau de l’eau potable afin d’éviter une pénurie et un disfonctionnement dans la distribution du précieux liquide qui pénalisera directement le pauvre citoyen. Les citoyens ont même qualifié le comportement des responsables « de honteux et de scandaleux » puisqu’ »ils n’arrivent même pas à régler la question de l’eau potable au cœur même du Djurdjura qui ne manque pas pourtant de ressources en eau potable ». Patience aux habitants de la commune d’Iboudrarene ainsi qu’à ceux du village d’Ait Ali Ouharzoune.

Cette situation qui n’a que trop duré risque de s’enliser à tout moment, si les autorités concernées continueront à faire la sourde oreille quant aux doléances des citoyens.

Hacène Nait Amara

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