Sur la pelouse synthétique du stade de l’OPOD d’Akbou, les camarades de Bouazza ont sorti tout leurs talents de génie pour venir à bout de l’équipe bougiote, qui il faut bien le souligner, a lutté jusqu’à l’ultime minute sans pouvoir inscrire le moindre but malgré le nombre d’occasions qu’elle s’était créée, contrairement aux Akbouciens très en verve ce jour-là dont les attaquants ont été très performants en témoigne la valse de buts qu’ils ont marqués. Aussi la défense des Olympiens s’état montrée très solide en déjouant les contre-attaques meurtrières des protégés de Djouder.
On jouait les temps morts de la première mi-temps quand Akkouche botte un corner, la balle a atterri dans les pieds d’un défenseur bédjaoui qui n’a pas trouvé mieux que de loger le ballon dans les filets de son propre gardien. En seconde période, les Olympiens accentuant leur domination, ont pu inscrire deux autres buts salant ainsi la facture pour la JSIO. D’abord, par Agadir, un nom à retenir. De par sa clairvoyance dans le jeu et ses dribles déroulant, il malmène facilement les défenseurs adverses et marque à son aise. Ensuite, le soin est laissé à Faci de tripler la mise. Les banlieusards ont bataillé pour sauver l’honneur ne serait que par une réalisation mais en vain. Cette rencontre amicale, au-delà du résultat qui confirme la bonne préparation des Olympiens, elle a été un test décisif pour les deux entraîneurs, aussi bien pour Hamici, le coach Akboucien, que pour Djouder l’entraîneur de Béjaïa. A chacun de revoir sa copie en fonction des insuffisances décelées dans son effectif. Des insuffisances il y en a sûrement.
L. Beddar