Lors de sa construction, au début des années 70, la cité des 146 Logements était classée “haut standing” de par la qualité des appartements qu’on y a construit ainsi que sa situation, faisant d’elle un quartier de la ville sans y être vraiment puisqu’elle en est éloignée d’environ cinq cent mètres. Au fil des ans, les lieux se sont tellement dégradés que la belle cité que les habitants bichonnaient par des volontariats s’est dégradée au point de devenir un lieu où on vit parce qu’on ne peut pas aller ailleurs.
Bientôt la cité d’habitations qui abrite près d’un millier de personnes sera inaccessible aux véhicules. Les locataires se plaignent des séquelles des travaux réalisés par divers intervenants, depuis plus d’une années déjà. Les différents aménagements, qui avaient été opérés, au lieu de donner un nouveau look à la cité, l’ont plutôt défigurée. A première vue, les lieux sont toujours en chantier alors que les entrepreneurs sont partis depuis belle lurette.
Les saignées pratiquées dans la chaussée se sont affaissées dès les premières pluies, la rendant difficilement praticable aux voitures des locataires ou de ceux des visiteurs qui se rendent à la CNAS au dispensaire ou à l’inspection primaire. Les espaces verts recouverts de gravats de toutes sortes sont devenus autant de décharges, d’où se dégagent des odeurs nauséabondes.
Pourtant, il faut le signaler, “la réalisation d’un beau terrain en matico, laissait penser qu’à la fin des travaux, notre cité retrouverait sont charme d’antan”, souligne Nacer, un ancien locataire.
Des trottoirs dont l’utilité pour la sécurité des élèves, n’est pas à démontrer, ont vu le jour à certains endroits, particulièrement sur le chemin de l’école. Le problème, ajoute notre interlocuteur, est que “ceux qui avaient initié ces aménagements ne semblent, malheureusement pas, avoir pris en compte la remise en état des lieux”.
En effet, le bitume qui recouvrait les rues, est complètement défoncé, laissant place à des crevasses boueuses, à chaque pluie. Son voisin, un jeune qui y a passé son enfance nous montre les vestiges de la belle époque “Des aires de jeux, avec tobogans, et balançoires qui avaient fait le bonheur des enfants.
Nacer B.
