Flambée des prix des fruits et légumes

Partager

Au premier jour du mois de Ramadhan, la ville de Bechloul n’a pas hésité à renouer avec les habitudes et autres réflexes marquant les journées de ce mois sacré.

En effet, aux premières heures de la matinée, les citoyens se sont précipités en masse vers le marché de cette localité.

Là, et sans surprise, les soumissionnaires découvrent que les prix affichés ont pris l’ascenseur. La salade qui était cédée auparavant à vingt-cinq dinars a atteint les soixante-cinq alors que le haricot vert se vend à soixante-dix dinars. La carotte, légume indispensable, a vu son prix tripler pour être cédée à soixante dinars alors qu’elle n’était qu’à vingt dinars seulement avant le ramadhan. La courgette aussi n’a pas échappé à cette flambée pour s’afficher à soixante-dix dinars.

Seule la pomme de terre stagne : soixante dinars le kilogramme. En dépit de la hausse brutale de ces produits de première nécessité, les citoyens visiblement atteints par la fièvre “acheteuse” s’approvisionnent sans négocier les prix et se contentent de râler en quittant le marché.

De l’autre côté du souk, les vendeurs de zalabia se sont accaparés de l’unique espace pour écouler leur marchandise sans pour autant se soucier des conditions d’hygiène les plus élémentaires car, cette gourmandise ne peut en aucun cas être étalée à l’air libre et exposée aux facteurs météorologiques d’autant plus que l’endroit en question est traversé par l’axe de la RN5 connu pour son dense trafic routier.

Tout compte fait, l’image qu’affiche Bechloul durant ce mois est similaire à celle de toutes les régions du pays y compris dans les grandes villes.

Manifestemment, les gens ne peuvent pas prêter attention aux normes d’hygiène en ayant le ventre creux.

M. Smati

Partager